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Des mondes de musiques

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REED MARTIN

Gérard De Smaele

Photo ouverture : REED MARTIN (Bloomington, Indiana, 1946 - Cabin John, Maryland, 2024). Photo Pamela Zilly

Music was part of the people I was around and I got to know the people, not just the tunes.
(in BNL, June 1983, p. 6.)

Peu présent sur disque[2], il aura fallu attendre 1998 pour voir ce chef d’œuvre apparaître en CD. Faisant suite à une session de sept heures et à l’enregistrement de soixante titres, Reed Martin avait sorti en 1997 une cassette audio de 29 courts  instrumentaux. Un an plus tard, le CD Old Time Banjo (37 titres)  restera une autoproduction, distribuée par County Sales[3] et Elderly Instruments.

 

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Naël Tripoli

L'avenir de La boha 

Texte & Photos : Philippe Krümm

« La première fois que je rencontre Naël c’était il y 8 ans, il avait 13 ans ! Il jouait de l’accordéon diatonique, on voit vite que l’on à faire à un jeune surdoué de la musique. Il comprend tout immédiatement. Il est curieux de tout, il veut toujours tout savoir sur tout, avoir les réponses avant même d’avoir posé les questions. (Rires). Naël s’est rapidement passionné pour la cornemuse landaise. Il est aujourd’hui le plus jeune facteur de boha. Il a encore des ajustements à faire sur ses instruments mais ils sont déjà d’une très belle facture. Quand on le croise avec son sourire on ne peut qu’avoir de la sympathie pour lui. Un plaisir pour moi de l’accompagner dans ses passions musicales. C’est vraiment un jeune homme qu’il va falloir suivre »  Quand on entend Alain « Kachtoun » Cadeillan : dire cela il ne nous reste qu’une chose à faire rencontrer le phénomène Naël Tripoli. Ce qui fut fait au Son Continu 2024 :

 

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Tucker Zimmerman

« Ce sont les chansons qui m’écrivent et non l’inverse »

Etienne Bours

C’était en 1971, au mois de juillet. Stavelot, petite ville historique de l’Ardenne belge lovée au creux des forêts, Stavelot où Apollinaire a séjourné, Stavelot qui fut si souvent un lieu de vacances, de randonnées, de rencontres. Cette année-là je me suis rendu, avec un ami, dans les caves de l’ancienne abbaye où se déroulaient les diverses activités d’un festival de théâtre annuel. Théâtre certes mais également concerts. Un chanteur américain y était programmé et nous nous sommes attablés devant une bière sous les voûtes de la cave sans savoir qui nous allions découvrir. Tucker Zimmerman s’est installé devant nous, la douze cordes sur les genoux, et nous a fait entrer dans son univers. Chansons d’apparence intimiste ; guitare en rythmes assez obsédants, efficaces ; une voix profonde, grave ; un répertoire de compositions personnelles qui me semblait déjà riche en images, en poésie. Dans la foulée de ce concert qui coïncidait avec ma récente plongée passionnée dans l’univers du folk américain (Jacques Vassal venait de sortir son livre), j’avais le sentiment d’avoir découvert un autre folk singer et je me suis précipité pour acheter son premier disque (Ten songs by Tucker Zimmerman, réédité en CD).

 

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Paul James

Un Anglais bourdonnant

Texte - photos Philippe Krümm

Décidément les Anglais ont exercé une forte influence sur la musique trad de l’hexagone. John Wright avait montré une voie dès la fin des années 60. En 1980, l’apparition de Blowzabella en France avec à sa tête le charismatique (Oui ! le mot est un peu pompeux) Paul James a décidé nombre de musiciens de l’époque dans l’hexagone de faire sonner les musiques à bourdon différemment.

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