(3ème partie/Fin)
Prolongeant leur réflexion, Yvon et Pierre constatent qu’aujourd’hui deux attitudes se côtoient et s’opposent. L’une, qui relève du choix de la facilité, tant chez les musiciens qui, désinvoltes, cèdent à l’accélération généralisée, que chez les danseurs, lesquels, répugnant à tout approfondissement, folâtrent d’un répertoire à un autre. L’autre, qui s’appuie sur une conviction et réagit en conséquence : la danse traditionnelle est une discipline artistique à part entière, laquelle exige une approche respectueuse et de vrais apprentissages. Si la première attitude l’emporte, autrement dit si les danseurs ne relèvent pas le défi de la qualité, alors le nivellement par le bas qui déjà menace condamnera la danse traditionnelle à disparaître une deuxième fois. Au terme de leur échange, Yvon Guilcher et Pierre Corbefin souhaitent qu’un large débat s’ouvre, tant sur les sujets qu’ils ont abordés que sur les solutions qui s’imposent.
Photo d'ouverture : Mélusine : Yvon Guilcher, Jacques Mayou, Jean-François Dutertre, Jean-Lou Baly. DR
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