Jean-François “Maxou” HEINTZEN
J.F. “Maxou” HEINTZEN, né en 1957 en Bourbonnais,Retraité de l’enseignement. Pour compenser des études quelque peu absconses (agrégation de mathématiques), je me tourne vers une pratique ludique de la musique traditionnelle vers 1977.
L’intérêt et l’approfondissement viennent lorsque je rejoins La Chavannée en 1980-81, l’aventure des Musiciens routiniers BBN, puis la création de l’AMTA. A côté de la pratique instrumentale (vielle, cornemuse, mandoline, flûte), une recherche en archives – entreprise vers 1982 et plus jamais cessée depuis – m’entraine jusqu’à un doctorat d’histoire en 2007 (Musiques discrètes et Société, Les pratiques musicales des milieux populaires à travers le regard de l’Autorité dans les provinces du Centre de la France, XVIIIe – XIXe siècles). Désormais, mes recherches débordent assez largement de l’étude des pratiques traditionnelles stricto sensu pour embrasser également les musiciens d’Église sous l’Ancien Régime (projet MUSEFREM, CHEC, Univ. Clermont-Auvergne) et les complaintes criminelles via une base de données des crimes chantés en France, 1870-1940 (CLAMOR, Centre pour les humanités numériques et l'histoire de la justice, UMS 3726 CNRS – ministère de la Justice). J’occupe mon temps en recherches, conférences, et concerts avec “La Chavannée”.
J’enseigne (cours, ateliers, stages) depuis 1983, et suis titulaire du DE (1989), puis du CA (2011) de professeur de musique, option instruments traditionnels. J’ai été de l’aventure “Trad Magazine” du début à la fin, en particulier via la rubrique “Pattes de Mouches & Rats d’archives” où je portais à la connaissance des lecteurs intéressés quelques pépites trouvées lors de mes recherches.