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Des mondes de musiques

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5ème édition du festival Les Zeph et Mer

Big Bravo Production, présente la vitrine de la création artistique destinée au grand public et aux professionnels.

La scène bretonne est riche de sa culture et son dynamisme se manifeste dans une création foisonnante. Elle a su se diversifier pour proposer une musique à la fois ancrée dans son territoire et ouverte sur le monde. Les nombreuses créations et sorties d'albums en témoignent. 
Depuis quatre ans, le festival Zef et Mer veut montrer l'éclectisme de la création en Bretagne et l'émergence de nouvelles formations qui ne demandent qu'à se faire connaître. Il s'adresse tant aux programmateurs toujours à la recherche de groupes de qualité, qu'aux artistes dont les œuvres n'ont un sens que si elles sont diffusées. Tous ont la même ambition : partager ces découvertes avec le public. 

En janvier 2018, Plérin-sur-Mer, Plédran, Guer et la Fac de Rennes et la ville de Rennes s'associent à nouveau à cet événement unique. Et pour la première fois, le Pan Piper à Paris a souhaité accompagner ce projet. Ensemble, ils construisent ce premier grand rendez-vous culturel de l’hiver, les Zef et Mer.
​La Grande nouveauté 2018 : Le Festival s'embarque à Paris !
​Au programme de cette édition 2018, une quinzaine d’extraits de nouveaux spectacles, des animations pour le jeune public, des expositions, une conférence, une table ronde…
Une fois de plus, Les Zef et Mer vont montrer une effervescence de la création et de l’actualité musicale destinée aux professionnels du monde de la culture, aux institutionnels, aux médias et au grand public.

5 lieux pour une meilleure diffusion régionale de l’actualité de la création :

Samedi 20 janvier, au Centre culturel Le Cap à Plérin (22)

Dimanche 21 janvier, salle Guy Ropartz à Rennes (35)

Mardi 23 janvier, au Tambour (Villejean), Université de Rennes 2 (35)

Samedi 27 janvier, salle de la gare, à Guer (56)

Samedi 27 janvier, Concert de Gilles Servat, salle de la gare, à Guer (56) à 20h30

Samedi 27 janvier, salle Horizon à Plédran (22)

Dimanche 11 février, au Pan Piper à Paris (75)


 

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NO MADY, en route pour les Trans' ...

Transmusicales, à l'Étage, 9 décembre à 17h10. Kristel Ratri, Bar Le Kenland, 9 décembre 23h.

Par Erwan Larzul

 

Miora Rabarisoa, batteur et Stéphanie Razakatrimo : la voix de NO Mady . Antananarivo 2017 photo DR

Dans les années 90, le Label Bleu d'Amiens avait mis en lumière la richesse de la scène musicale malgache (Jaojoby, Régis Gizavo, D'Gary, Rajery, Vaovy). Depuis quelques années, propulsés par le Festival Libertalia (Antananarivo) et les Transmusicales, un nouveau coup de projecteur est donné sur les musiciens de l'Île Rouge, avec l'émergence de groupes de musiques urbaines issus de la capitale. En 2015, ce sont les Dizzy Brains (1), et leur punk rock sans concession qui ont ouvert le ban de cette nouvelle vague de reconnaissance. Dans leur sillage, la chanteuse-bassiste Kristel Ratri (2) a livré cet automne, en amont de son premier album mixé par Jean Lamoot, au MaMA Festival, des prestations remarquées et se produira aux Bars en Trans le 9 décembre. Alignement parfait, le même jour, pour cette 39ème édition, c'est au tour de No Mady et son groove 'électroïque' de débarquer sur la scène des Trans.

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Charles Duvelle

Le sourcier blanc

Par Erwan Larzul

Charles Duvelle vient de clore l'Aventure dans sa quatre-vingt-et-unième année. Compositeur, musicologue, producteur, photographe, voyageur, il a quitté ce monde dont, en artisan discret, il a contribué à forger la mémoire universelle, transportant, d'un continent l'autre, des flambeaux de musique, d'humanité, de beauté.

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Jouer la musique de l’autre ?

« Touche pas à la musique de mon pote » ou « Touche pas à ma musique, mon pote » ?

Par Étienne Bours

Dernièrement, un jeune musicien, qui joue dans deux fanfares, l’une type Balkans et l’autre klezmer, me disait : « Difficile de savoir qui a le droit ou pas de se réclamer du club des « musiques du monde », et peu importe à quel degré tel ou tel style, qu’un artiste ou un autre s’approprie, touche ou non à des traditions, d’où qu’elles soient ». Waouw…. ! C’était lors d’un échange par mail, j’ai relu cette phrase dix fois, je me suis resservi un café fort, je suis sorti marcher quelques kilomètres puis j’ai encore relu. Et je me suis dit « bon sang voilà qui pose toutes les questions des musiques du monde, voire même de toutes les musiques ». Une petite phrase et tout est dit ; surtout à cause de ce verbe « s’approprier ». Le fameux club des musiques du monde et ceux qui s’en improvisent gardiens, voire même videurs, nous en avons déjà débattu et j’en débattais d’ailleurs avec ce jeune accordéoniste. Mais c’est en me disant que des musiciens s’approprient tel ou tel style, touchant ou non à une tradition, qu’il a réveillé en moi une réflexion qui mérite débats, colloques, réunions internationales et empoignades diverses. Et qui fait terriblement écho à l’article « Open-bar sur les musiques traditionnelles » de Philippe Krümm.

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