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Des mondes de musiques

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Samedi 16 septembre, La Grande rencontre, Montréal Et de 3

Fin du vendredi 15 - 3h du matin - Début du samedi 16 - 7h plus tard avec « La conférence Trad’ Montréal »

Photos Vicky Michaud, Textes Philippe Krümm

Causerie en rentrant les chaises : Peter Senn, Régie et Logistique - Gilles Garand : Directeur artistique - Marco Roy : Logistique. Photo : Vicky Michaud

Mais pas de problème pour se lever, quand vous savez que ce sera pour une rencontre avec Liz Carroll. La dame est une enthousiaste passionnée (Trippante, dirait on ici) et une fantastique violoniste.

L'atelier Transmission avec Jake Charron et Liz Carroll. Photo Vicky Michaud

Elle va pendant plus d’une heure, nous parler en musique, assise sur le bord de la scène, de son histoire musicale personnel, des styles des uns et des autres, historiques et contemporains, et on apprendra que son père, à Chicago où elle est née, jouait de l’accordéon et que ce fut son instrument jusqu'à l’âge de 9ans ou elle bifurquera pour le violon. Certainement une grand perte pour l’accordéon mais quel fantastique apport pour le violon irlandais.

Rencontres dans le parc. Photo Vicky Michaud

Puis ce sera « les classes de maîtres ». « Les après midi du patrimoine vivant». « Série de danse trad. » pour arriver à la « série apéros sympathiques » puis à la « série grands concerts ».

L'atelier d'Alasdair Fraser . Photo Vicky Michaud

Le premier groupe à se produire fut the Lonesome Ace Stringband de Toronto. Simplement parfait ! Avec Chris Coole : banjo, voix, John Showman : violon, voix, Max Heineman : contrebasse, chant.

The Lonesome Ace Stringband de Toronto sur scéne. Photo Vicky Michaud

Pour les voix Max, celui qui chante le plus, serait le rocker de la bande, Chris : le trad. et John une sorte de gentleman du swing. Chacun maitrise son instrument avec virtuosité et originalité leur répertoire : quelques traditionnels, mais beaucoup de très belles créations et de somptueuses adaptations. La musique ne s’emballe jamais. Ils ne font pas dans le clinquant, juste du beau, avec une maitrise parfaite des voix et des déplacements sur scène autour du micro centrale.

Chaque musicien prenant une place différente en fonction du morceau à venir. Un jeu de scène parfait.

Chris Coole banjoïste des Lonesome Ace Stringband nous présente son Banjo un Vega "tubaphone des années 70 . Photo vicky Michaud

À ÉCOUTER SANS MODÉRATION :

the Lonesome Ace Stringband :

 Voilà donc une des révélations du festival.

the Lonesome Ace Stringband dans le parc Ahuntsic de Montréal. Photo Vicky Michaud.

Tout en restant classique juste de la bonne musique aujourd’hui. Oui en anglais me direz vous…à chacun son histoire quand elle est bonne la langue importe peu.

 

Le concert d'Alastair Fraser et Nathalie Haas. Photo Vicky Michaud

Puis Alastair Fraser : violon et Nathalie Haas violoncelle s’installe et là encore le miracle opère entre l’américaine et l’écossais. Ce sera une balade virtuose dans les musiques d’Europe : Italie, France, Scandinavie, Écosse Irlande… « Oh ! Tout le monde, Mais pas le Québec ! » Remarquera un de mes voisins vigilant. Le succès fut au rendez vous. Standing ovation !

Juste, là encore parfait. Tant pas le style l’originalité le choix des morceaux et les arrangements.

Le Vent du Nord et le quatuor trad'. Photo Vicky Michaud

Quelques minutes d’attente, (Bravo au techniciens) et le Vent du Nord souffle à Montréal : Nicolas Boulerice : vielle, clavier, voix. Simon Beaudry : guitare, mandole, chant. Olivier Demers : violon guitare podorythmie Réjean Brunet : accordéon, basse, chant accompagné par le quatuor Trad. Quatre filles : violons, violoncelle, alto (Marie-Pierre Lecault, Émilie Brûlé, Karine Lalonde et Sophie Coderre.

Rentrent en scène …

Comme toujours, la fougue est au rendez vous. Les quatre musiciens avaient décidé de scénariser un peu leur show avec humour, en nous racontant, entre chaque morceau, les querelles (comment ils s’étaient ostiné) qui avaient présidées au choix du titre de leur dernier disque : Tétu !

On ne vit pas le temps passer. Le Vent du Nord c’est vraiment une belle machine à musique, mêlant création et trad. La présence d’une vielle a roue assurant une originalité certaine dans la musique québécoise. Et on est toujours impressionné par la podorythmie (tapage de pieds) assurée en grande partie par le violoniste Olivier Demers. Une section rythmique à lui tout seul.

Pour ce spectacle, les femmes du quatuor a cordes, apparaissaient dans le paysage sonore toujours à bon escient.

Le show parfait pour la conclusion des grands spectacles de ce samedi.

Pendant qu’une Veillée de luxe : Fais dodo, Frolic, Ceili… Battait son plein avec :Vishten, David Greely, Liz Caroll et Jake Charron, Anne Lederman, sur une autre scène la jeune Marie-Jeanne Brousseau nous laissait sans voix devant sa technique à l’accordéon, sur son « Sag’né » et ses 15 boutons main droite réalisé par Marcel Desgagné. elle nous promène avec virtuosité, du Québec en Irlande en passant par des valses genre musette échevelé.

Marie-Jeanne Brousseau photo Vicky Michaud

Après ce sera à nouveau le duo Chartrand/Babineau, puis la violoniste Anne Ledermann... Pour aller jusqu’au début du petit matin une somptueuse session vous tient en éveil.

Oh ! Déjà dimanche. Mais là ce sera la suite de l’histoire…Et la fin du bel évènement

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