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Salon du violon… Et de quatre !
C’était les 4 & 5 novembre dernier à la Bellevilloise – Paris.
Par Philippe Krümm
Qu’est ce qu’un salon d’instruments de musique réussi ?
Cela tient bien évidemment au choix des instruments.
Photo ouverture et ci-dessus Masha Mosconi
Ici ce sera le violon, l’alto, le violoncelle, la contrebasse et les archets, mais la beauté d’un salon tient surtout à la qualité humaine et de fabricant des artisans présents, ceux qui conçoivent et fabriquent : les luthiers et les archetiers.
Vous les mettez dans un même lieu, où chacun va arranger son espace de belle manière, et les voilà prêts à rencontrer les musiciens, qui viendront passionnés, essayer les instruments et les archets.
Photo Masha Mosconi
Il faut dire que les rencontres sont aussi entre « fabricants qui fabriquent ». Souvent ils ont fait les mêmes écoles : Mirecourt, Mittenwald, Newark, Crémone… Et ils sont ravis de se revoir et de se parler de techniques et de leurs études et aussi, un peu, du marché de la lutherie. Artisan ne veut pas dire déconnecté du monde.
Photo Masha Mosconi
Les bonnes bouteilles de nos terroirs semblant être un lien obligatoire.
Lors du premier salon du violon, un samedi au petit matin, après la festive inauguration maintenant traditionnelle du vendredi soir, une femme de ménage me demanda « C’est bien un salon de musique ? » « Oui !» Dis-je. Et la dame, comme surprise de ma réponse me dit : « Mais alors, pourquoi il y a t’il autant de bouteilles vides ? »
Oui ! Nos artisans sont des épicuriens, dont le « Maitre » incontesté en cette matière se nomme Bruno Dreux, luthier de son état et également un des initiateurs du salon en question.
La "direction artistique" du salon Bruno Dreux ( Luthier), Virginie Pezet Berton ( Luthiere) Yannick Le Canu ( Archetier) photo Philippe Krümm
Mais évidemment, l’élément premier, ce sont bien les instruments (46 luthiers) et les archets (25 archetiers) les cordes, les chevalets et l’outillage et quelques beaux livres. (4 fournisseurs).
Pour ce 4ème salon, ils furent prés de 700 musiciens à venir essayer, pendant des heures les instruments.
Certains prennent les adresses pour passer, chez le luthier… Plus tard. D’autres emportent l’instrument « à l'essai » pour le tester en toute sérénité. Enfin le grand moment est quand certains repartent directement avec leurs rêves.
Mais parfois le musicien devra attendre. Un luthier prenait ses commandes pour ….2023 !
Tous les recoins de la Bellevilloise résonnent des gammes des musiciens « testeurs ».
Le regard de Regis Bury sur Jacques Bauer - Photo philippe Krümm
On voit beaucoup de sourires. On entend toutes sortes de commentaires. On connaît le vocabulaire très riche pour parler du vin... Je vous confirme que pour les violons et les archets il faut la technique et l’oreille pour les choisir, mais il faut aussi un riche vocabulaire pour qualifier les qualités ou les limites de « l’objet musical » tant convoité.
À la fin d’une journée au salon du violon, c’est une évidence, on est un peu saturé par certains cris stridents poussés par les corps d’érable et d’épicéa mis à l’épreuve.
Mais c’est un plaisir de côtoyer de vrais professionnels passionnés : luthiers, archetiers.
Pierre & Jean-Pascal Nehr Photo Philippe Krümm
Pas de mystères, comme les mythes autour de Stradivarius voudraient le faire croire. Juste avoir une tête bien faite, riche de curiosité, de techniques, avec des mains éduquées pour réaliser l’objet rêvé, si riche de promesses.
Le salon du violon, de l’alto, du violoncelle, de la contrebasse et des archets.
Là où commence la musique.
Luthiers vous avez dit luthiers ?
Petite galerie de portraits :
Julie administratrice du salon faisant de l'air violon Photo Philippe Krümm
André Sakellarides , Marseille - Photo Philippe Krümm
Jean-Louis Blivet,Rosporden - Photo Philippe Krümm
César et André Sakellarides, Marseille - Photo Philippe Krümm
Benjamin Paule, Orléans - Photo Philippe Krümm
Mylene Lassalle ,Uzerche - Photo Philippe Krümm
Bernard Sabatier, Paris - Photo Philippe Krümm
Timothée Jean, Montluçon Photo Philippe Krümm
Régis Bury, Saint-Jean-de-Bray - Photo Philippe Krümm
Léa Trombert, Lyon - Photo Philippe Krümm
Arnaud Vaissier, Voreppe - Photo Philippe Krümm
Paul Noulet, Rancon - Photo Philippe Krümm
Timothée et Jacques Bauer, Angers - Photo Philippe Krümm
Damien Rosenstiel, Le Razay - Photo Philippe Krümm
Jean-Pierre Voinson, Mirecourt - Photo Philippe Krümm
Manue & Bogidar Vermand ,Caromb - Photo Philippe Krümm
Virginie Pezet Berton, Paris - Photo Philippe Krümm
François Denis, Angers - Photo Philippe Krümm
Friedrich Alber, Montpellier - Photo Philippe Krümm
Savine Delaporte Jouan, Saint-Marc-sur-Mer - Photo Philippe Krümm
Antoine Lescombe, Paris - Photo Philippe Krümm
Fany Bourel, Chemillè, Anger - Photo Philippe Krümm
Philippe Mahu, Paris & Fabien Peyruc, Toulouse - Photo Philippe Krümm
Patrick Charton, Paris - Photo Philippe Krümm
Antoine Cauche, Rablay-sur-Layon - Photo Philippe Krümm
Tanguy Fraval, Quessog - Photo Philippe Krümm
Olivier Flajollet, La Rochelle - Photo Philippe Krümm
Marianne Rouillon, Clermont Ferrand & Yves-Antoine Gachet, Mirecourt - Photo Philippe Krümm
Nicolas Brunel, Montpellier - Photo Philippe Krümm
Yann Poulain, Montpellier - Photo Philippe Krümm
Camille Hommel, Marseille - Photo Philippe Krümm
Alexandre Mallet, Rennes - Photo Philippe Krümm
Eric Lourme, Morlaix - Photo Philippe Krümm
David Deroy , Vannes, photo Philippe Krümm
Jérémie Legrand, Landerneau - Photo Philippe Krümm
Bruno Dreux, Artenay - Photo Philippe Krümm
Joël Klépal, Paris - Photo Philippe Krümm
André Theunis, Bruxelles - Photo Philippe Krümm
Jean-Marc Creton (Savarez) Lyon & Christophe Plouviez, Aubert Lutherie, Mirecourt - Photo Philippe Krümm
Sandra Da Silva, DSB Outillage, Val-au-Perche - Photo Philippe Krümm
Andy Lim/Darling publications, Allemagne - Photo Philippe Krümm
Tony Echavidre, Bordeaux - Photo Philippe Krümm