Comment se fait il que trois jeunes issus de la même famille pratiquent tous les trois de la musique dans les mouvances trad. folk ? Présentez vous et parlez nous de votre parcours pour l’apprentissage de la musique ?

Quand nous étions enfants nous visitions avec nos parents des festivals folk et des marchés d’instruments. Musique et traditions étaient très importantes dans notre famille.
Tous les trois nous suivions des cours de musique. Koen jouait la guitare, et Hartwin et Ward jouaient l’accordéon chromatique. Après cinq ans, Hartwin échangeait l’accordéon chromatique pour un modèle diatonique. Ward découvrait le monde de la guitare et autres instruments à cordes comme la mandoline et le banjo. Koen devenait intrigué par la vielle en écoutant des groupes comme Embrun et Blowzabella. Depuis 2010 nous jouons sous le nom “Trio Dhoore”, mais bien-sûr nous jouons depuis beaucoup plus longtemps ensemble, chez nous.

Sur quel type et marque d’instruments jouez-vous ?

La visite de nombreux marchés d’instruments nous a montré l’importance du procédé de construction des instruments. Nous avons étudié en joué de nombreux instruments de différents constructeurs. Tous nos instruments ont été construits à la main. Hartwin joue l’accordéon “Van der Aa”, un instrument d’un constructeur Hollandais. La guitare de Ward a été construit en Allemagne par “Stevens Custom” et sa mandoline vient du Royaume Uni et a été construite par “Shippey”. Koen joue la vielle alto (électro- acoustique) de Denis Siorat.

Est-ce que ce n’est pas parfois un handicap ou un avantage d’être issus de la même famille ?

Le fait que nous sommes trois frères n’a que des avantages. Le fait que nous nous connaissons si bien nous permet de travailler vite et efficace. On se donne des commentaires sans restrictions, ce qui nous permet d’améliorer sans cesse notre musique d’une façon dont nous sommes tous les trois entièrement d’accord. Nous sommes presque toujours sur la même longueur d’onde, tant pour les décisions de point pratiques que sur le point vue artistique. Faire de la musique en famille a quelque chose de magique; on se jette un coup d’œil et on sait dès l’instant ce qui va suivre

Pouvez-vous imaginer d’intégrer d’autres musiciens dans votre trio ? Et quels instruments pourriez-vous avoir envie ?

Abstraction faite que notre trio est un produit typiquement “Dhoore”, et que le nom de notre ensemble ne laisse pas beaucoup de marge pour élargissement, nous aimerions bien travailler à des projets avec d’autres musiciens dans l’avenir. Actuellement nous avons une bonne cooperation avec nos collègues de “Wör”, dans laquelle nous intégrons nos idées respectives dans un programme soirée complete.

Comment travaillez-vous pour les compositions, et pour les arrangements ?

Avant c’était surtout Hartwin qui était notre compositeur. Actuellement nous faisons nos mélodies de plus en plus ensemble, chez nous, au studio ou même en route. Ainsi nous essayons d’intégrer dans nos compositions l’énergie et l’enthousiasme que nous vivons en faisant de la musique ensemble.

Est-ce que vous ne pensez votre musique uniquement pour la danse ?

Depuis deux ans, nous jouons de plus en plus de concerts. Pour l’instant, bal et concert, c’est environ moitié et demi. On aime faire les deux genres, le plus important c’est que les gens se sentent touches par notre musique, en dansant ou simplement en écoutant.

Comment envisagez-vous l’avenir du Trio Dhoore ?

Avec notre musique nous espérons de promouvoir en Europe la nouvelle tradition Flamande. Bien sûr, comme c’est le cas pour la plupart des ensembles, notre but est en premier lieu faire de la musique ensemble, le plus possible, en découvrant (si possible) quelques beaux lieus dans le monde.

www.triodhoore.com

Contatc : info@triodhoore.com

Lien vidéo : https://youtu.be/BLtOSLtR__Y