_{Duo Vargoz - Photo Compagnie du Rigodon}

Deux frères : Guillaume & Robin. Guillaume l’harmoniciste joue sur des 10 trous diatoniques aux trémolos et à l’accordage personnalisés par ses soins. Robin joue sur un violon de Mirecourt du début du 19^e siècle et ne peut pas être un homme mauvais car il fait également sonner un alto « asymétrique » conçu par le regretté André Sakelarides qui fut aux premières heures du renouveau folk, facteur de vielles à roues !

Leur territoire de prédilection : le Dauphiné (Hautes-Alpes, Drôme, Isère.) Voyage en rigodon, mais pas seulement ! Les passages, avec panache, des rigodons aux bourrées ne laissent pas les pieds en paix.

Tout est collectage sauf le rigodon d’en haut ciselé par Robin Vargoz. Les frères sont des musiciens de bal et cela explose dans l’énergie envoyée sur chaque morceau, pourtant ici enregistré en studio. Ils nous gratifient également de deux solos : pour l’harmonica ce sera : Valses à Roussin/ à Escalle et pour les cordes frottées : Rigodon à Patacol. Les anches libres et les coups d’archet excellent également dans les valses, les polkas et mazurka. Leur percussion c’est la podorythmie, comme dirait nos amis québécois forts friands de rigodons

On préféra ne pas parler de l’objet pochette. L’emballage ce n’est heureusement pas le plus important, quoique ? L’important c’est la musique et pour ce premier disque le résultat est radical et créatif.

Une musique qui a une épaisseur. Pas de futilités. Juste la chair sans le gras !

Et le rigodon c’est quoi ? :

« Collectée dans les Alpes du Sud et le Dauphiné : Isère, Hautes-Alpes, Drôme, Alpes-de-Haute-Provence et Vivarais. Le rigodon est une danse ou une famille de danses tant sont variées les formes : le nombre de danseurs, la chorégraphie, l’énergie donnée, le pas, une danse entre hommes ou mixte…

Il se danse à 2,4,6 ou plus. Il se compose de deux parties : la première appelée « promenade » et la seconde « pas de rigodon ». Selon les airs et l’interprétation du musicien, nous pourrons danser « la promenade » de manière énergique ou au contraire comme un moment de repos ou d’élan pour arriver sur « le pas de rigodon ».

D’infinies variations sont possibles, autant dans la gestuelle, les postures corporelles, les ornementations, les jeux de pieds et les frappés, que dans la connivence avec ses partenaires et la dynamique du groupe de danseurs »

Robin Vargoz - Extrait du site de la compagnie du rigodon - http://compagnie.rigodon.free.fr

Duo Vargoz

Production : La compagnie du rigodon

robin.vargoz@gmail.com – 06 87 93 64 64